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Corruption, opacité, duplicité : le vrai visage d’une Union européenne à bout de souffle

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    omsac actualités
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

Derrière ses discours moralisateurs, ses grandes déclarations de vertu et ses leçons de bonne gouvernance adressées au monde entier, l’Union européenne (UE) révèle chaque jour un peu plus les failles inquiétantes de son propre système. Loin des promesses de transparence et d’éthique, les scandales s’enchaînent, révélant un fonctionnement miné par la corruption, la complaisance et une opacité structurelle.


Un dossier explosif : Où sont passés les 7 milliards d’euros destinés aux ONG ?

Le dernier coup de tonnerre vient d’un rapport alarmant de la Cour des comptes européenne, rendu public le 7 avril 2025. Ce document met en lumière un détournement silencieux et massif des ressources européennes : 7,4 milliards d’euros versés aux ONG entre 2021 et 2023 sont aujourd’hui intraçables.

Le rapport parle sans détour de :

  • Flou juridique persistant, permettant à des structures douteuses de se faire passer pour des ONG ;

  • Activités de lobbying masquées, financées par des fonds européens censés soutenir des actions d’intérêt général ;

  • Absence de contrôles actifs sur le respect des valeurs fondamentales de l’Union par les bénéficiaires ;

  • Infiltration de groupes d’intérêts étatiques ou commerciaux, sous couvert d’actions civiles.


Une enquête menée par Laima Andrikienė, responsable du dossier, révèle que certaines entités financées ne remplissent même pas les critères légaux d'une ONG, et qu’aucun mécanisme solide n'est en place pour vérifier si ces bénéficiaires défendent réellement les principes que l’UE prétend incarner.


L’UE, otage de ses propres contradictions

Depuis plusieurs années et à chaque occasion, l’OMSAC n’a cessé de signaler et de mettre en garde contre la gravité de ces révélations, qui ne résident pas uniquement dans les chiffres vertigineux. Elles se mesurent aussi à travers le manque de rigueur dans la gestion des fonds publics, l’instrumentalisation des subventions à des fins politiques, et la perte de confiance croissante des citoyens européens ainsi que des partenaires internationaux.


Plus inquiétant encore : la réaction de la Commission européenne. Depuis la mise à jour de ses lignes directrices en mai 2024, plusieurs ONG et élus accusent l'exécutif d'utiliser la réforme pour cibler les voix critiques, en particulier les défenseurs de l’environnement et des droits humains. Cette répression sélective fait craindre un nouveau virage autoritaire, dissimulé derrière des promesses de moralisation.


Des scandales à répétition : le syndrome Qatargate

L’affaire du Qatargate, puis celle des fonds prétendument utilisés pour influencer le Pacte vert européen, avaient déjà entamé la crédibilité morale de Bruxelles. Le scandale touchant Marine Le Pen et plusieurs membres de son entourage, soupçonnés d’avoir détourné des fonds européens à des fins partisanes, a ajouté une couche de discrédit à une institution déjà fragilisée. Ce nouveau scandale autour du programme LIFE, dédié à l’environnement, ne fait que confirmer ce que de nombreux observateurs dénoncent depuis des années : l’UE n’est pas à l’abri des dérives qu’elle dénonce ailleurs.


La position de l’OMSAC

Face à ces dérives, le Département Intégrité & Investigations de l’OMSAC appelle à :

  • Une refonte complète du système de subvention européenne aux ONG, avec une transparence totale sur les bénéficiaires ;

  • L’instauration d’un registre public européen des fonds alloués et de leurs utilisations réelles ;

  • Une évaluation indépendante et périodique des projets financés ;

  • Et surtout, une redéfinition stricte et juridiquement contraignante du statut d’ONG, pour éviter l’usurpation et l’instrumentalisation.


Car la confiance ne se décrète pas : elle se construit. Et aujourd’hui, l’Union européenne doit prouver par des actes qu’elle mérite encore d’être perçue comme un modèle de gouvernance éthique et démocratique.


Département Intégrité & Investigations de l'OMSAC


 
 
 

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