Interview – Maître Tihal chef du département juridique de l’OMSAC avec Radio Espace
- omsac actualités
- 8 avr.
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Dans le cadre de la nouvelle politique de communication de l’OMSAC visant à renforcer la transparence et les échanges avec la presse et les médias, Maître M. Tihal, Chef du Département Juridique de l’organisation, a accordé ce jour une interview exclusive à Radio Espace. À travers cet entretien, il partage sa vision sur l’Algérie, les relations internationales, ainsi que sur l’action de l’OMSAC à l’échelle mondiale. Un moment de dialogue sincère et éclairant que nous vous invitons à découvrir.
Radio Espace : Maître Tihal, vous êtes un éminent avocat en France, et originaire d’Alger. Quel regard portez-vous sur l’Algérie d’aujourd’hui ?
Maître Tihal : Écoutez, je suis profondément fier de mon pays. L’Algérie a parcouru un chemin impressionnant depuis l’indépendance. Ce n’est pas uniquement une question d’infrastructures ou de croissance économique, même si ces progrès sont indéniables. C’est surtout une question de souveraineté assumée, de dignité retrouvée. Aujourd’hui, l’Algérie parle d’égal à égal avec les grandes puissances, défend ses intérêts avec fermeté, et refuse de se voir imposer un agenda. Et croyez-moi, dans le monde actuel, cela a une grande valeur.
Radio Espace : Vous évoquez donc un changement de stature à l’international ?
Maître Tihal : Absolument. Sous l’impulsion du président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie s’est repositionnée avec détermination sur la scène mondiale. Notre diplomatie est de nouveau audible, respectée, et surtout indépendante. Nos positions sont écoutées, parfois même redoutées, car elles sont claires, cohérentes et alignées sur l’intérêt national. Ce retour en force n’est pas le fruit du hasard. Il traduit une vision stratégique, un travail de fond et une volonté affirmée de ne pas céder aux pressions extérieures.
Radio Espace : Et à l’intérieur du pays, comment percevez-vous la société algérienne aujourd’hui ?
Maître Tihal : Le peuple algérien est notre plus grande richesse. Il a toujours fait preuve de dignité, de résilience, et d’un profond attachement à la justice. Malgré les difficultés, les Algériens gardent le sens de l’honneur, la foi dans leur pays, et cette hospitalité légendaire qui force l’admiration. Quiconque a visité l’Algérie sait à quel point on y est accueilli comme un frère. Cette chaleur humaine est ancrée dans notre culture et dans notre histoire.
Maître Tihal : Je suis lucide et constructif. L’Algérie, comme tout pays, n’est pas exempte de défis. Mais elle avance, avec courage et dignité. Elle se reconstruit sur des bases solides, en restant fidèle à ses valeurs fondamentales. Une nouvelle génération prend conscience de son rôle, de son potentiel, et aspire à bâtir un avenir digne des sacrifices de ses aînés. Cela m’inspire une grande confiance. Oui, l’Algérie est debout, fière, et résolument tournée vers l’avenir.
Radio Espace : Maître Tihal, que pensez-vous des turbulences actuelles entre la France et l’Algérie ?
Maître Tihal : (sourire) Ah… je m’attendais à cette question. Ce n’est pas la première fois que des tensions surgissent entre nos deux pays, et ce ne sera sûrement pas la dernière. Mais soyons honnêtes : la France et l’Algérie sont deux nations appelées à dialoguer. L’histoire, parfois douloureuse, nous lie irrémédiablement. Elle nous oblige aussi à dépasser les rancœurs pour bâtir une relation adulte, apaisée, respectueuse.
Radio Espace : Vous croyez donc en un avenir commun ?
Maître Tihal : J’en suis convaincu. Les relations algéro-françaises sont uniques, complexes, mais elles reposent sur une connaissance mutuelle rare. Qui mieux que la France connaît l’Algérie, et réciproquement ? Malgré les divergences passagères, les intérêts communs sont immenses : humains, économiques, culturels, stratégiques. Il y a, de part et d’autre, des dirigeants capables de prendre de la hauteur, de faire preuve de pragmatisme et de préserver l’essentiel.
Radio Espace : Vous parlez presque d’une relation sentimentale…
Maître Tihal : (sourire) C’est un peu cela… La France et l’Algérie, c’est comme un vieux couple mal divorcé : on se dispute, on se fâche, parfois on se tourne le dos. Mais au fond, il y a une forme d’attachement indélébile. Et avec le sens de la diplomatie et de l’État dont font preuve nos autorités, je suis persuadé que la raison et l’intelligence finiront par reprendre le dessus. Il faut simplement laisser le temps au temps… et garder le sens de l’humour !
Radio Espace : Une dernière question, plus personnelle : quels sont vos rapports avec le président de l'OMSAC monsieur Mazar et vos collègues du bureau exécutif ainsi que vos experts et lanceurs d'alerte à travers le monde ?
Maître Tihal : C’est une excellente question pour conclure. Mes rapports avec le président Mourad Mazar sont fondés sur une confiance mutuelle, un profond respect et une admiration sincère. C’est un homme d’une intégrité rare, d’un professionnalisme rigoureux et d’un engagement sans faille pour la justice, la transparence et l’éthique. Grâce à sa vision claire et à son dévouement, l’OMSAC est devenue une véritable force mondiale dans la lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent, la criminalité et pour la défense des droits fondamentaux.
Je tiens à lui rendre un hommage appuyé, mais aussi à saluer tous les membres du bureau exécutif, avec lesquels je partage une véritable fraternité de valeurs. Ce sont des femmes et des hommes d’action, engagés, compétents, qui travaillent souvent dans l’ombre, mais dont l’impact est bien réel.
Je ne peux pas non plus passer sous silence le rôle essentiel de nos experts et de nos lanceurs d’alerte à travers le monde. Leur courage, leur lucidité, leur engagement pour la vérité et la justice sont admirables. Ils prennent parfois de grands risques pour défendre ce qui est juste. Ils sont la conscience vive de notre action, et ils méritent toute notre reconnaissance et notre soutien.
C’est un honneur pour moi de faire partie de cette organisation, de cette grande famille internationale qu’est l’OMSAC. Ensemble, nous avançons avec détermination, avec humanité, et toujours dans le respect de nos principes.
Radio Espace : Merci beaucoup Maître Tihal, pour cet échange à la fois éclairant et inspirant.
Département presse & médias de l'OMSAC
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