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L'OMSAC : La souveraineté n’est pas un privilège réservé à l’Europe, c’est un droit universel que l’Algérie doit pleinement exercer

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Conformément à sa noble mission de lutte contre toutes les formes de corruption et de criminalité, ainsi qu’à la protection des principes fondamentaux du droit international, l'Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) rappelle que la souveraineté nationale est un droit inaliénable, reconnu par la Charte des Nations Unies et les principes fondamentaux du droit international. Chaque État dispose du droit absolu de protéger son intégrité territoriale, sa population et ses intérêts stratégiques contre toute forme de menace ou d’ingérence extérieure.


Ce droit n’est pas un privilège exclusif de l’Europe. Pourtant, il est évident que la communauté internationale, en particulier les grandes puissances occidentales, applique une politique de « deux poids, deux mesures ». Ainsi, la protection des frontières et la prévention des menaces sont considérées comme légitimes pour certains pays, tandis que d’autres, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, sont invités à faire preuve de retenue, voire à rester passifs face aux provocations.


L’Europe et la mobilisation face aux menaces

Le dernier exemple en date est la mobilisation militaire de 30 pays à Paris en vue de préparer la protection des frontières européennes et de soutenir l’Ukraine. Lorsqu’un pays européen se sent menacé à ses frontières, la réaction est immédiate : mise en place d’une coalition militaire, pressions diplomatiques, et stratégie de dissuasion.


En revanche, lorsque l’Algérie exprime son inquiétude face à des manœuvres militaires menées à ses frontières par des puissances étrangères ou des voisins régionaux, toute initiative visant à affirmer son droit à la sécurité est souvent qualifiée d’« escalade des tensions » ou d’« attitude agressive ». Cette différence de traitement en matière de préoccupations sécuritaires illustre une injustice flagrante.


L’Algérie et son droit légitime à préserver sa souveraineté

Conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies, chaque État a le droit de prendre des mesures diplomatiques, stratégiques et militaires pour garantir sa sécurité nationale.

Ainsi, face aux manœuvres militaires prévues à ses frontières, l’Algérie est en droit de :

  • Exprimer ses préoccupations sur le plan diplomatique et porter l’affaire devant les instances internationales.

  • Renforcer sa présence militaire à ses frontières à des fins de dissuasion et de prévention.

  • Exiger de la transparence et ouvrir un dialogue sincère avec les pays concernés afin d’éviter toute escalade inutile.

  • Travailler avec ses alliés stratégiques pour assurer un équilibre régional stable et préserver la paix.


Un appel à la responsabilité et au respect mutuel

Loin de toute escalade militaire ou provocation, l’Algérie adopte une posture de vigilance responsable et appelle les acteurs régionaux et internationaux à respecter la souveraineté des États et à privilégier la coopération plutôt que la confrontation.


La paix en Afrique du Nord et dans le bassin méditerranéen ne peut être garantie que par un dialogue sincère, l’absence de provocations et la reconnaissance mutuelle du droit de chaque État à protéger son territoire et sa population.


Conclusion

L’Algérie, en tant que puissance régionale, a pleinement le droit d’exercer sa souveraineté, à l’instar de tout pays soucieux de sa sécurité.

Face aux menaces ou provocations, sa réaction ne doit pas être perçue comme une escalade, mais comme une affirmation de sa souveraineté nationale et de son droit à préserver la paix.


Si l’Europe peut mobiliser ses forces pour protéger ses frontières, l’Algérie doit également revendiquer ce droit fondamental, sans craindre les pressions extérieures ni les interprétations biaisées de sa position défen


Département presse & médias de l'OMSAC



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