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L'Organisation Mondiale de Sécurité Anti Corruption et Criminalité (OMSAC) félicite l’adoption de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la cybercriminalité, marquant une avancée majeure dans la coopération internationale pour combattre les délits numériques. Après cinq années de négociations complexes, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 24 décembre 2024, ce traité historique, le premier du genre depuis plus de vingt ans.
Cette convention, résultat d’un effort collectif des 193 États membres, vise à renforcer les mécanismes de lutte contre les crimes facilités par les technologies de l’information et des communications. Elle prévoit notamment un cadre pour le partage sécurisé des preuves électroniques et une coopération internationale accrue pour lutter contre des infractions graves telles que le terrorisme, la traite des êtres humains et les fraudes financières en ligne.
Un engagement de longue date de l’OMSAC
L’OMSAC, qui n’a cessé d’appeler à une action concertée face à l’essor de la cybercriminalité, se félicite de voir ses efforts et plaidoyers aboutir à ce traité crucial. Comme l’indique son rapport public du 17 mars 2021, l’organisation a joué un rôle clé en sensibilisant les instances gouvernementales et non gouvernementales à l’urgence d’un cadre international efficace contre ces menaces modernes. L'ONU, en répondant à ces appels, démontre une volonté forte de faire du cyberespace un environnement plus sûr.
Une réponse globale aux défis numériques.
Dans un contexte où les cyberattaques et les crimes numériques se multiplient à une vitesse alarmante, ce traité constitue une avancée essentielle. Il permet aux États de coordonner leurs actions, de renforcer leurs capacités de réponse et de protéger les victimes. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné l’importance de cette convention pour assurer un équilibre entre la sécurité numérique et la protection des droits fondamentaux.
Philémon Yang, président de l’Assemblée générale, a quant à lui mis en avant le rôle central de ce traité dans l’arsenal juridique international contre la cybercriminalité, tout en garantissant le respect des libertés individuelles.
Les enjeux des libertés numériques
Bien que cette convention marque un progrès considérable, des préoccupations ont été soulevées par certaines organisations de défense des droits humains, qui redoutent que certaines dispositions puissent être utilisées pour accroître la surveillance ou restreindre la liberté d’expression. L’OMSAC appelle donc à une mise en œuvre équilibrée, respectueuse des libertés fondamentales, afin d’éviter tout abus potentiel.
Une adoption attendue en 2025
La prochaine étape clé sera la cérémonie officielle de signature en 2025 à Hanoï, au Vietnam. La convention entrera en vigueur après sa ratification par au moins 40 États membres. L’OMSAC encourage vivement tous les pays à adhérer rapidement à cet accord et à en intégrer les dispositions dans leurs législations nationales pour assurer un cyberespace plus sécurisé et équitable pour tous.
L’OMSAC continuera de suivre de près l’application de cette convention et restera engagée aux côtés des acteurs internationaux pour garantir son efficacité dans la lutte contre la cybercriminalité.
Département presse & médias de l'OMSAC
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