La corruption est l'un des plus grands obstacles à la bonne gouvernance, à la démocratie et au développement durable. En Palestine, sous la présidence de Mahmoud Abbas, la corruption s'est enracinée à tous les niveaux de l'Autorité Palestinienne (AP). Ce rapport a pour but de dénoncer les pratiques de corruption systémique, le rôle de Mahmoud Abbas et de son entourage, ainsi que les complicités internationales qui ont permis la perpétuation de ce régime opaque.
I. Contexte : Un pouvoir sans légitimité démocratique
Mahmoud Abbas a été élu président de l'Autorité Palestinienne en 2005 pour un mandat de quatre ans. Cependant, aucune élection présidentielle n'a eu lieu depuis, ce qui signifie qu'il dirige depuis plus de 19 ans sans mandat légitime.
Les reports successifs des élections, prétextant des difficultés organisationnelles et des restrictions israéliennes, cachent en réalité une stratégie visant à éviter une défaite face à d'autres factions politiques, notamment le Hamas et d'autres figures réformistes.
II. Corruption institutionnelle sous Mahmoud Abbas
1. Détournements de fonds et enrichissement personnel
Depuis son accession au pouvoir, Mahmoud Abbas et son entourage ont été impliqués dans des scandales financiers de grande ampleur :
En 2006, une enquête a révélé que 700 millions de dollars avaient été détournés au sein de l'AP.
En 2012, Mohammed Rashid, ancien conseiller financier de Yasser Arafat, a accusé Abbas d'avoir détourné 100 millions de dollars.
En 2016, les Panama Papers ont révélé que Tarek Abbas, son fils, possédait des millions dans des sociétés offshore liées à l'AP.
En 2019, un scandale sur les hausses secrètes des salaires ministériels (jusqu'à 67 % d'augmentation) a provoqué une indignation publique.
2. Clientélisme et népotisme
Ses fils, Yasser et Tarek Abbas, contrôlent des entreprises lucratives sous contrat avec l'AP.
L'usage du wasta (népotisme) est systémique, accordant des postes clés à des proches.
3. Répression des opposants et absence de transparence
Oppression des journalistes et des activistes anti-corruption.
Arrestations arbitraires des opposants politiques et des lanceurs d’alerte.
III. Complicités internationales : Un soutien aveugle à un régime corrompu
Malgré les preuves accablantes, les soutiens internationaux à Abbas persistent :
Les États-Unis et l’Union européenne continuent d’apporter un financement massif à l’AP, sans réelle exigence de transparence.
Israël préfère maintenir Abbas au pouvoir, le considérant comme un interlocuteur plus "contrôlable" qu'une alternative imprévisible.
IV. Indice de corruption et perception publique
D’après nos enquêtes, l’Autorité Palestinienne figure parmi les entités les plus corrompues du monde arabe. Un sondage récent indique que 82,3 % des Palestiniens croient que l’AP est corrompue.
L’Indice mondial de la corruption classe la Palestine parmi les régimes les moins transparents et les plus corrompus de la région MENA.
V. Recommandations et appel à l’action
Départ immédiat de Mahmoud Abbas et mise en place d’un gouvernement de transition.
Organisation d'élections libres et transparentes sous supervision internationale.
Gel des avoirs de Mahmoud Abbas et de son entourage en attente d’une enquête internationale.
Conditionnement de l’aide internationale à une véritable réforme institutionnelle.
Poursuites judiciaires pour détournement de fonds et abus de pouvoir.
Conclusion :
Il est temps pour le peuple palestinien de reprendre son avenir en main
Mahmoud Abbas incarne un système corrompu qui a trahi les aspirations du peuple palestinien. Il est devenu l’un des principaux obstacles à la démocratie et à la bonne gouvernance en Palestine. Le moment de la vérité est arrivé. Il doit rendre des comptes et quitter le pouvoir pour permettre au peuple palestinien d'espérer un avenir meilleur.
Ce rapport est publié officiellement par l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) et diffusé à l’international pour sensibiliser la communauté mondiale à la corruption systémique en Palestine sous l'air M. Abbas.
Département Intégrité & Investigation de l'OMSAC
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