OMSAC–CISSA : Une convergence inattendue, révélatrice… La réalité rejoint enfin nos alertes.
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- il y a 3 jours
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L'Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC) salue avec estime les récentes conclusions du Comité des Services de Renseignement et de Sécurité d’Afrique (CISSA), qui résonnent avec justesse avec les alertes que notre organisation a formulées depuis plusieurs années. Cette coïncidence analytique, bien que non concertée, constitue une convergence stratégique qui nous honore, d’autant plus qu’elle provient d’une instance continentale aussi respectée que le CISSA.
Elle rappelle aussi, avec clarté, que les ONG professionnelles, engagées et crédibles peuvent constituer de véritables partenaires des institutions étatiques dans l’identification et la neutralisation des menaces contemporaines les plus insidieuses.
La désinformation : une arme de guerre identifiée tôt par l’OMSAC
Dans un contexte où la désinformation est désormais utilisée comme une arme de guerre de quatrième et cinquième générations, l’OMSAC salue la pertinence du thème abordé lors de l’atelier régional du CISSA, tenu récemment à Alger :« Les répercussions des fake news et de la désinformation sur la sécurité et la stabilité des États ».
Cet événement vient, de manière indirecte mais claire, confirmer les analyses menées par l’OMSAC depuis avril 2021. Nos travaux, réalisés avec une approche transversale mêlant renseignement civil, analyse stratégique, et sociologie de l’information, ont débouché sur des rapports successifs qui constituent aujourd’hui une base incontournable pour toute politique de sécurité informationnelle sérieuse en Afrique.
Des rapports visionnaires aujourd’hui confirmés
Pour consulter nos rapports, cliquez sur les liens suivants :
24 décembre 2023 : « L'OMSAC Tire la Sonnette d'Alarme : Les Colporteurs de Faux Renseignements, "Un Virus à Combattre"»
18 février 2024 : « L'OMSAC à l'Œuvre : Révélations Choc sur le Business de la Désinformation en France »
05 mai 2024 : « L'OMSAC met en lumière les dangers du colportage d'informations : Une étude approfondie révèle des conséquences alarmantes pour la société civile »
02 janvier 2025 : « La nouvelle bourse de l'information dans les pays du Sahel – Un danger imminent pour la paix et la stabilité régionale »
Ces rapports ont exposé avec précision :
La nature transnationale, virale et invisible de la désinformation ;
Son rôle dans la déstabilisation psychologique des sociétés et la création d’un climat de défiance envers les institutions ;
La transformation progressive de l'information en un véritable marché noir géopolitique, instrumentalisé par des puissances étrangères et des acteurs non étatiques ;
La nécessité d'une riposte africaine concertée, appuyée par une coopération entre États, médias responsables, ONG spécialisées et citoyens.
Des constats partagés par le CISSA
Lors de cet atelier d’Alger, le président du CISSA, le général de brigade Etienne Madama Mahoundi, a mis en lumière :
L’usage massif des fake news comme vecteur de manipulation de masse ;
Le rôle délétère de cette guerre informationnelle dans l’effritement de la cohésion nationale ;
La menace directe qu’elle constitue pour la souveraineté, la paix et la stabilité des États africains.
Face aux menaces informationnelles : l'appel du général Moussaoui pour une synergie continentale entre États, services de renseignement et société civile

La déclaration du général Rochdi Fethi Moussaoui, directeur général de la Documentation et de la Sécurité extérieure et président du bureau Afrique du Nord de la CISSA, prononcée lors de l’atelier régional organisé à Alger, a suscité un écho favorable tant au sein de l’opinion publique africaine et internationale que parmi les ONG, les médias, et en particulier l’Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC).
En soulignant avec clarté la nécessité d’une réponse concertée à l’échelle continentale face à la désinformation et aux fake news, le général Moussaoui a brillamment mis en lumière un enjeu stratégique majeur, tout en exprimant une vision lucide, rassembleuse et résolument tournée vers l’action. Une vision qui rejoint avec justesse les mises en garde émises par l’OMSAC depuis 2021.
Son appel à une synergie entre services de renseignement, institutions étatiques et société civile reflète une approche inclusive et pragmatique, en parfaite harmonie avec les valeurs fondamentales de notre organisation. L’OMSAC salue cette prise de position à la fois courageuse et éclairée, et réaffirme sa pleine disponibilité à œuvrer aux côtés du CISSA, notamment dans la région Afrique du Nord, pour renforcer ensemble les capacités de résilience face aux nouvelles menaces informationnelles.
Ces constats, formulés avec rigueur par les services de renseignement du continent, ne font que valider et renforcer les positions défendues par l’OMSAC depuis plusieurs années.
Vers une architecture africaine de résilience informationnelle ?
L’OMSAC réaffirme sa disponibilité à coopérer étroitement avec le CISSA et l’ensemble des institutions de sécurité du continent pour bâtir une architecture africaine résiliente, fondée sur :
✅ Une stratégie de prévention et d’alerte rapide face aux menaces informationnelles ;
✅ Le renforcement des capacités institutionnelles en matière de veille numérique, d’analyse et de contre-influence ;
✅ La diffusion d’une culture du fact-checking et de l’esprit critique dans les sociétés civiles ;
✅ La consolidation d’un partenariat ONG–États, où chacun joue son rôle dans la complémentarité et le respect des prérogatives.
Une mission claire : prévenir, alerter, accompagner, protéger
L’OMSAC poursuivra son engagement avec indépendance, professionnalisme et un esprit de responsabilité collective. Face aux nouvelles menaces hybrides, notre organisation continuera d’être une vigie éthique au service des peuples et des institutions.
Parce que protéger l’information, c’est aussi protéger la paix.
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