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Depuis plusieurs années, certains réfugiés algériens, condamnés et recherchés par la justice de leur pays sous le coup de mandats d'arrêt internationaux, sont devenus les catalyseurs d'une guerre numérique exacerbant la crise algéro-française. L'heure de la vérité a sonné : ils doivent désormais répondre de leurs actes devant la justice des pays qui les accueillent.
Rappel des événements précédents
Le 21 septembre 2023, l'OMSAC publiait un article relatant une réunion importante tenue au siège des Nations Unies à Genève. Cette rencontre entre les cadres de l'OMSAC et leurs homologues du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés avait mis en lumière des enjeux cruciaux liés aux devoirs et aux responsabilités des réfugiés envers leurs pays d'accueil et leurs pays d'origine. L'OMSAC avait alors signalé des cas graves concernant certains réfugiés algériens utilisant leur statut pour mener des actions déstabilisatrices, notamment via les réseaux sociaux. Lire l'article complet ici.
Ces agissements incluaient :
La diffusion de fausses informations (fake news) visant à porter atteinte à la sécurité nationale de l’Algérie.
Des appels au soulèvement populaire.
Des menaces et insultes envers les autorités algériennes.
Des atteintes à la vie privée de responsables algériens et de leurs familles.
Des attaques, insultes et menaces envers les citoyens algériens rejetant ces actions dangereuses.
Malgré ces signalements, les autorités des pays d’accueil, notamment en Europe, n'ont pas pris les mesures nécessaires pour contrer ces comportements. Cette inaction a contribué à intensifier les tensions diplomatiques, en particulier entre l’Algérie et la France.
La crise actuelle : le rôle des influenceurs
Aujourd’hui, la crise algéro-française s’est aggravée, notamment à cause de l’activité de certains influenceurs sur les réseaux sociaux. Alors que les débats se concentrent principalement sur les influenceurs algériens présentés comme "pro-gouvernement algérien", l'OMSAC souhaite rappeler que le véritable point de départ de cette crise réside ailleurs :
Les influenceurs algériens bénéficiant du statut de réfugiés dans des pays européens, notamment en France, jouent un rôle majeur dans cette déstabilisation.
Ces individus, souvent condamnés dans leur pays d’origine pour des infractions graves, ont utilisé leur statut pour diffuser des messages subversifs et haineux, alimentant les tensions.
Ces actions, financées par des cercles extrémistes et des groupes nostalgiques de "l’Algérie française", menacent directement la stabilité diplomatique.
Un appel à la responsabilité des acteurs concernés
L'OMSAC appelle à une mobilisation urgente de tous les acteurs impliqués :
L’Union européenne et la France doivent assumer leur responsabilité en enquétant sur les activités de ces réfugiés et en prenant les mesures nécessaires pour mettre un terme à ces agissements qui mettent en péril la stabilité régionale.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) doit revoir ses politiques de protection afin de garantir que le statut de réfugié ne soit pas utilisé comme un outil pour nuire à la paix et à la stabilité internationale.
L’Algérie doit continuer à fournir des preuves solides pour démontrer l’impact de ces comportements sur ses institutions, ses citoyens et ses relations extérieures.
La communauté internationale doit encourager la responsabilisation et la sensibilisation des réfugiés à leurs devoirs envers les pays d’accueil et d’origine.
Conclusion
La crise algéro-française actuelle illustre les conséquences graves de l’inaction face à l’abus du statut de réfugié à des fins déstabilisatrices. L'OMSAC réitère son appel à une action concertée et responsable de la part de tous les acteurs concernés pour restaurer la confiance et promouvoir la paix dans les relations internationales.
Pour consulter l'intégralité de notre article publié le 21 septembre 2023, nous vous invitons à cliquer sur l'image ci-dessous.
Photo prise le 20 septembre 2023, regroupant M. Mourad Mazar, président de l'Organisation Mondiale de Sécurité Anti-Corruption et Criminalité (OMSAC), Mme Sybil M. Kapferrer, coordinatrice principale de la protection et de la sécurité nationale au Département de la politique et du droit du DIP, et M. Patrick Eba, directeur adjoint de la Division de la protection internationale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Département Presse & Médias de l'OMSAC
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