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L’Algérie vient de remporter une victoire diplomatique majeure sur la scène africaine en obtenant la vice-présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), à l’issue d’une élection hautement disputée. La candidate algérienne, Madame Selma Malika Haddadi, s’est imposée après sept tours de scrutin, face à une concurrence marocaine. Ce succès renforce la position stratégique de l’Algérie au sein de l’organisation panafricaine et illustre son engagement constant pour une Afrique souveraine, solidaire et prospère.
Une bataille diplomatique acharnée
L’élection de la vice-présidence de la Commission de l’UA s’est transformée en un véritable bras de fer diplomatique, notamment entre l’Algérie et le Maroc. Après l’échec du Maroc lors du vote pour l’élection des membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, où l’Algérie avait déjà démontré son influence en obtenant 30 voix contre 17 pour son rival, la compétition pour la vice-présidence de la Commission a été tout aussi intense.
Malgré les efforts déployés par le Maroc pour inverser la tendance, c’est finalement la candidate algérienne qui a su convaincre, s’imposant au sixième tour avec 33 voix.
Ce résultat témoigne non seulement du rayonnement de la diplomatie algérienne, mais aussi de la reconnaissance du rôle central que joue Alger dans la consolidation des institutions africaines. Le remplacement de la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa par Selma Malika Haddadi marque ainsi une continuité dans l’ambition algérienne de renforcer les instances continentales et d’œuvrer pour une Afrique plus unie et plus indépendante.
Une reconnaissance du leadership algérien
L’élection de Madame Haddadi à ce poste éminemment stratégique s’inscrit dans une dynamique plus large de repositionnement de l’Algérie en tant qu’acteur incontournable au sein des instances africaines et internationales. Grâce à son engagement diplomatique, à son expérience et à son soutien indéfectible aux causes justes du continent, l’Algérie s’affirme comme un moteur clé du développement, de la paix et de la sécurité en Afrique.
Le succès de cette élection illustre également la confiance placée par les États africains en l’Algérie, qui a toujours plaidé pour une gouvernance continentale fondée sur l’équité, la justice et la souveraineté. Son rôle actif au Conseil de sécurité des Nations unies et sa participation aux grandes décisions internationales en faveur de la stabilité et du développement économique africains en sont la parfaite illustration.
Un sommet aux enjeux cruciaux
Le 38e sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu à Addis-Abeba, a été marqué par de nombreux enjeux diplomatiques, notamment l’élection du président de la Commission de l’UA. C’est le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf qui a été choisi à la tête de cette institution, succédant ainsi au Tchadien Moussa Faki Mahamat. Son programme ambitieux vise à renforcer la gouvernance, la démocratie et les capacités institutionnelles de l’UA, ainsi qu’à promouvoir la paix, la sécurité et le développement économique sur l’ensemble du continent.
Le sommet a également mis en avant un thème majeur : « La justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations ». Cette thématique, qui s’inscrit dans la continuité des luttes historiques du continent, vise à obtenir reconnaissance et compensation pour les injustices passées, notamment celles liées à la colonisation, à l’esclavage et aux discriminations systémiques. L’Algérie, fidèle à son engagement en faveur des droits des peuples opprimés, a réaffirmé son soutien à cette initiative et à toutes les démarches visant à restaurer la dignité et la souveraineté des nations africaines.
Perspectives et engagement algérien
L’Algérie, par cette nouvelle victoire diplomatique, réaffirme son engagement envers l’Union africaine et ses principes fondateurs. La présence de Selma Malika Haddadi à la vice-présidence de la Commission de l’UA permettra d’insuffler une nouvelle dynamique de travail axée sur la consolidation des acquis institutionnels de l’UA et le renforcement de son rôle sur la scène internationale.
Ce succès s’ajoute à une série d’initiatives stratégiques menées par Alger pour défendre les intérêts du continent et plaider pour une plus grande autonomie des nations africaines face aux ingérences étrangères. L’Algérie, fidèle à sa politique panafricaine, poursuivra ainsi son action en faveur d’une Afrique forte, unie et résolument tournée vers l’avenir.
L’élection de Madame Selma Malika Haddadi à la vice-présidence de la Commission de l’UA n’est pas seulement une victoire algérienne, mais un pas supplémentaire vers une Afrique qui prend son destin en main. C’est une avancée significative pour la gouvernance du continent et une démonstration du poids diplomatique grandissant de l’Algérie sur la scène africaine et mondiale.
Aboubaccar DIALLO
Département presse & médias
Zone afrique de l'OMSAC